Une femme veut tuer son mari infidèle avec des herbes de Provence. Au fil de ses pensées, on découvre mille histoires différentes, de celle de médaillons qu’on ne pouvait pas prendre en photo à cinquante façons de tuer une sauterelle.
Ces récits s’emboîtent comme des poupées russes et nous entraînent en un clin d’œil vers la fin de l’histoire. La fractale des raviolis est facile à lire. C’est un livre au style simple, chaque histoire se lit comme une nouvelle : peu de personnages, une intrigue simple, pas de description à rallonge. On pourrait conseiller ce livre à des gens qui n’aiment pas trop lire ou ceux qui ont du mal. Malgré sa simplicité, l’histoire reste intéressante, le style lissé nous accroche plus facilement, on ne manque pas d’action.Comment résumer une telle narration ? Le nombre d’ histoire les rend difficiles à mémoriser. Mais on se souvient de la fractale comme d’un livre agréable à lire.
L’une des histoires est celle de Franck Vermüller, qui passe pour être un fou. Sa mère surprend dans son journal intime une note étrange sur cinquante façons affreuses de tuer une sauterelle.
« 12. L’asphyxier.
[…] 15. Injecter de l’air dans son corps (seringue avec micro-aiguille).
[…] 29. La mettre dans le pain de mie et la donner à manger au chien.
[…] 40. La mettre dans l’étau. Serrer. Parier si les boyaux sortent par le haut ou par le bas.
[…] 42. L’enduire de miel et la laisser dans une fourmilière. »
Sa mère, choquée, cherche un moyen d’endiguer la monstruosité de son fils. Elle l’envoie à la campagne où sa rencontre avec Grimalov change sa vision des choses. Pourquoi ? Mais l’histoire de Grimalov est une autre histoire voyons ! Quoiqu’il en soit, il devient leader d’une entreprise fabriquant des pesticides après cette aventure.
Un tour de table pour savoir ce qu’on en pense:
Olivier, pas très grand lecteur (2 livres/an), a fini le livre en un mois: « Certains passages étaient marrants, comme les sauterelles, et sinon c’était captivant, ça donnait envie de continuer à lire. »
Artur, lecteur (2 livres/mois), a fini le livre en deux jours: « Ce livre est très intéressant car sans s’en rendre compte on passe d’une histoire à une autre. Ce livre m’a beaucoup plu. »
Cassandre, grande lectrice (1 livre/semaine), a fini le livre en une soirée: « J’ai beaucoup aimé ce livre, comme l’a dit Olivier c’était captivant. Au début, on a du mal à s’habituer à la narration qui a l’air décousue mais au fur et à mesure on trouve l’organisation des histoires, elles s’enchevêtrent de telle manière qu’on veut savoir la fin. C’était génial. »
Cassandre Harington, Olivier Clément, Artur Boiché,
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